D'avril à mai, les principales aciéries ukrainiennes ont commencé à reprendre la production les unes après les autres.Cependant, jusqu'à la mi-juillet, en raison d'un soutien insuffisant des flux de trésorerie, des coûts énergétiques et logistiques élevés superposés et de la pression d'une inflation élevée, les activités de production de certaines aciéries étaient limitées.Dirigée par l'aciérie Kamestal du groupe ukrainien Metinvest, elle a été contrainte d'arrêter un haut fourneau en mai et le second en juillet, ne laissant qu'un seul haut fourneau en activité.
Dans l'ensemble, le problème logistique actuel reste la plus grande difficulté à laquelle sont confrontées les exportations d'acier.Tout d'abord, les ports autrefois exportés vers l'Europe sont actuellement inaccessibles.En outre, les gouvernements ukrainiens à tous les niveaux accordent la priorité à l'exportation des cultures, et la Commission européenne a également déclaré que les produits agricoles ukrainiens seraient prioritaires pour l'expédition au terminal.En conséquence, l'exportation de produits sidérurgiques a ralenti, une grande quantité de marchandises a été bloquée dans les ports, il est difficile pour les aciéries de réaliser des flux de trésorerie et les flux de trésorerie sont insuffisants.Dans le contexte du soutien des coûts, la production doit être réduite.
Dans le même temps, Ukrzaliznytsia, l'opérateur ferroviaire public ukrainien, a imposé une politique de tarifs douaniers 70 % plus élevés, ce qui a aggravé le coût logistique de l'acier.Selon les calculs incomplets de Mysteel, les coûts de transport ferroviaire pourraient augmenter de près de 300 %.Avec des coûts logistiques aussi élevés, même si le port reprend son fonctionnement normal, il faudra beaucoup de temps aux aciéries pour retrouver leur niveau de production d'origine.
Heure de publication : 28 juillet 2022